Soldat Jean-Baptiste Wallart 110e RI
Jean-Baptiste, incorporé le 27 novembre 1913, fait partie de ceux qui sont prêts à partir immédiatement lorsque la guerre est déclarée le 2 août 1914.
Affecté à la 7e compagnie, il est sous les ordres du capitaine Vogt, du lieutenant Pelcat et des sous-lieutenants Delaroche et Vernet.
Le 1er engagement se déroule en Belgique à Houx où il faut défendre le pont puis à Anhée.
Revenu en France, c’est la bataille de Guise le 29 puis le régiment poursuit vers l’arrière à Pontavert le 1er septembre puis dans la Marne à la Noue, St-Brice, Reims et Tincqueux le 16.
Le soir, Jean-Baptiste arrive à Roucy et y cantonne.
Le lendemain, il repart en direction du Choléra sous un fort bombardement.
Atteint par éclats d’obus au bras gauche à Pontavert, il est évacué vers l’ambulance mais la blessure étant très sérieuse, il est dirigé vers Limoges pour être admis à l’hôpital Gay Lussac (aujourd’hui lycée).
Mais revenons au jour de la blessure, voici ce qu’a écrit le sergent Castelain :
« Des obus pleuvent pendant des heures. Dans une section, des cris, des hurlements de douleur mais Dieu me protège toujours… ».
Malgré les soins qu’il a reçus, Jean-Baptiste perd certains mouvements de la main.
La guerre est terminée, classé au service auxiliaire le 25 août 1915, il travaille aux poudreries de Bergerac.
Classé inapte définitif, il est démobilisé le 8 avril 1919.
Merci à Pierre Wallart qui m’a permis d’écrire cette page en l’honneur de son père.